Les accouchements

Lorsque le travail aura commencé et si vous le souhaitez, une anesthésie péridurale déambulatoire vous sera proposée.
Vous serez installée dans une salle d’accouchement. L’anesthésie péridurale est administrée via un fin tuyau (cathéter) au niveau du dos, une machine spécifique vous permet de délivrer la dose d’anesthésiant lorsque vous en ressentez le besoin. La péridurale diminue les sensations douloureuses tout en permettant à la maman de continuer à se mobiliser lors du travail et de l’accouchement.
Pour la phase d’expulsion vous serez installée sur un lit d’accouchement. Cependant vous pourrez accoucher dans la position de votre choix : sur le côté, sur le dos, semi-assise… Notre équipe de sages-femmes a été formée à la pratique des différentes positions pour le suivi du travail et l’accouchement (méthode de Gasquet).
Si vous le souhaitez, homéopathie, acupuncture ou encore hypnose pourront vous être proposés.
C’est un peu la marque de fabrique de Givors, depuis des années, nous avons remis en cause chacun de nos gestes de « routine » et refusé la systématisation pour nous adapter à la demande de chaque couple et réduire nos gestes au strict nécessaire tout en préservant la sécurité de la mère et de l’enfant.
Cela a supposé des aménagements pratiques de nos salles d’accouchement traditionnelles, afin de créer une ambiance propice à la détente (tapis disposés au sol permettant une liberté totale de positions, lumière douce, discrétion de l’équipe médicale respectant l’intimité du couple…). Plusieurs formations d’équipe nous ont aidées dans notre démarche. Nous « laissons faire la nature » en intervenant seulement à bon escient lorsque le travail s’écarte du chemin de la physiologie.
Un travail a été effectué avec les médecins afin d’établir les contre-indications à ce type d’accompagnement à la naissance. L’expérience acquise depuis plusieurs années maintenant nous a permis de réapprendre le rôle de sage-femme : accompagner la douleur, soutenir les femmes, les masser, les rassurer, les aider à gérer l’expression des multiples hormones indispensables sécrétées lors de cet évènement intense.
La maman est libre d’adopter un comportement instinctif à l’aide, s’il le souhaite, de son accompagnant. Le couple peut ainsi choisir les positions qui lui conviennent pour mettre au monde leur enfant, dans une ambiance propice à la détente.
Pour cela, la salle nature dispose d’une plateforme matelassée de grande taille, d’une suspension, de ballons et d’une baignoire pour le travail. Les autres salles sont également aménageables avec des tapis de sol et des arches de suspension en cas de besoins.
Une sage-femme et une auxiliaire de puériculture seront avec vous pour vous soutenir, vous rassurer et vous encourager jusqu’à l’arrivée de votre bébé.
Rapprochez-vous de nos secrétaires afin de récupérer les documents spécifiques à l’accouchement physiologique.
Il est proposé au couple un espace où il pourra se sentir bien, et surtout un cadre respectueux de son intimité. Seule la sage-femme est présente pendant le suivi du travail : peu de paroles, pas de bruit, voix douce et relaxante sont de mise. Par exemple, les questions administratives seront posées à l’extérieur.
Tout cela vise à ne pas trop stimuler intellectuellement la maman, afin de lui permettre d’avoir un comportement complètement instinctif et de libérer toutes les hormones indispensables au bon déroulement du travail (ocytocine, endorphines…).
Afin de perturber le moins possible cet état instinctif indispensable à l’accouchement physiologique, les gestes sont réduits au strict nécessaire :
Les aspects d’ordre strictement médical étant moins présents, le co-parent va trouver plus facilement sa place et spontanément plus s’impliquer.
Durant l’expulsion, la femme prendra instinctivement la position la plus adaptée à la fois pour son périnée et pour faciliter le passage de son bébé, ce qui nous permet d’intervenir le moins possible.
Une fois le bébé né, il est immédiatement placé en peau à peau avec sa maman, si celle-ci le désire, en même temps qu’il est séché. Le clampage du cordon est retardé et le sein est proposé au bébé quand celui-ci manifeste l’envie de téter. Si la maman ne souhaite pas allaiter, on lui propose toutefois de donner seulement la première tétée en salle de naissance afin que son bébé profite du colostrum.
Si tout va bien, il n’y aura pas d’aspiration, ni de passage de sondes et la pesée et autres soins relevant du nursing, ne seront effectués que 2 heures après l’accouchement avant que la maman ne rejoigne le service. La femme et son bébé ne seront pas séparés et l’intimité du couple sera préservée au maximum durant les 2 heures de surveillance en salle de naissance.
Pour la délivrance, la sage-femme accompagne la maman à repérer la venue de contractions utérines et sera encouragée à « chasser » son placenta dans la position de son choix.
Cependant, afin de garantir la bonne santé de la mère et de l’enfant, une médicalisation de l’accouchement peut se faire à tout moment si elle s’avère nécessaire.
Ce type d’accompagnement à la naissance sera proposé à chaque fois que le couple en fait la demande ou si la femme ne peut pas bénéficier d’une analgésie péridurale.
En cas de césarienne programmée vous entrez à la maternité le matin de l’intervention.
La césarienne a lieu au bloc opératoire.
La présence d’un accompagnant en salle opératoire est envisageable. Rapprochez-vous de l’équipe médicale pour en connaitre les modalités.
A la naissance, le bébé est présenté à la maman en dehors de tout soin urgent. Il est ensuite installé dans une salle chauffée pour son bien-être. La présence du 2ème parent auprès du bébé est possible tout au long de sa prise en charge. Il lui sera proposé de faire du « peau à peau ».
Lorsque vous serez installée en salle de réveil, votre accompagnant pourra vous rejoindre avec votre bébé. Vous pourrez, si vous le souhaiter réaliser un temps de peau à peau. Pour les mamans souhaitant un allaitement maternel, une première mise au sein pourra être réalisée.
Une surveillance rapprochée et spécialisée est mise en place le jour du terme si vous n’avez pas accouché.
Le jour J théorique, une nouvelle consultation sera réalisée avec une échographie et un enregistrement du cœur de votre bébé.
Après avoir fait vos étiquettes au bureau des entrées/service des urgences, l’échographie sera réalisée en consultation d’obstétrique par l’obstétricien de garde à un horaire précis et transmis en amont. A l’issue de l’échographie, rendez-vous en salle d’accouchement où l’enregistrement du cœur du bébé sera réalisé par la sage-femme de garde.
La surveillance se fera toutes les 48h à partir de ce jour-là et jusqu’à atteindre 42 semaines d’aménorrhée.
Lors de cette surveillance, à tout moment, vous êtes libre, si vous le souhaitez, de demander un déclenchement ou des explications précises sur les modalités de déclenchement. L’équipe médicale peut également discuter d’un déclenchement en fonction du déroulé de cette surveillance. Dans tous les cas, au terme de 42 semaines d’aménorrhée, un déclenchement est organisé si l’accouchement n’est pas survenu spontanément.